A l’heure de l’inévitable réédition du brillant « Antics », Interpol continue de faire le bilan. Et publiera prochainement un recueil live retraçant brièvement mais efficacement une bonne partie de sa discographie.

MUET publie un nouvel EP, enregistré en live et en altitude. Fruit d’une session sans artifice dans les Pyrénées-Orientales, à 2000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Avec en prime une nouvelle chanson.

Juste avant que Mono ne fasse vibrer le Trianon par sa cyclothymie sismique, le public Parisien a frissonné sous le spleen délicat d’Augusta Gaze. Improbable première partie du groupe post-rock nippon.

The National cristallise sa superbe live avec la parution de « Rome ». Un double album enregistré en public dans la capitale Italienne. Et attendu dans les bacs pour la fin d’année. 

Un album solo magnifique, une dizaine de dates européennes pour le présenter en live. Beth Gibbons reste fidèle à sa discrétion. Une sphère confidentielle tapissée de trésors, tel ce concert poignant donné dans l’écrin de la Salle Pleyel.

A l’occasion des 10 ans de son album « Cope », Manchester Orchestra en publie une version live. L’occasion inespérée de savourer la puissance scénique de la flamboyante formation Américaine.

De passage à la Philharmonie de Paris, Nils Frahm a pu exprimer pleinement son art. Celui d’un architecte donnant vie à l’ouvrage sonore dont il a lui-même esquissé les plans.

-M- a sabré le bouchon de la cuvée 2022 des Nuits de Champagne. Ouvrant le festival troyen avec une formidable générosité. Véritable effervescence d’énergie bienveillante et contagieuse.

De passage au Zénith de Nantes, Björk a délivré un show à l’image de sa déroutante ambivalence. Une soirée contestable, superbement soignée. Raffinée et luxuriante.

Damien Saez était de passage au Zénith de Caen. Son âme d’insurgé à vif immuablement tenaillée au corps. Alors qu’un persistant sourire aux lèvres fendillait l’habituelle obscurité apocalyptique.

Un dandy aux Nuits de Champagne ou quand Bertrand Belin fascine le public Troyen de sa prose et gestuelle singulières…

Sa Symphonie des Siècles, il en rêvait. Et voilà qu’il l’a concrétisée. Un concert de Damien Saez totalement à son image : improbable, intime, ambitieux. Aussi décalé que magistral.